5 magnifiques fresques XXL à découvrir sur les quais de Seine à Paris
À l’initiative de la Communauté Portuaire de Paris et sous la direction artistique de Nicolas Laugero Lasserre, directeur de l’ICART (l’école du management de la culture et du marché de l’art) et cofondateur de Fluctuart, l’exposition Libres ensemble présente cinq œuvres monumentales au cœur des berges de Seine sur plus de 1500 m2 et cinq sites emblématiques, à l’heure du retour progressif à la vie.
L’art comme symbole de vivre ensemble
Libres ensemble propose aux Parisiens et aux touristes de se réapproprier l’espace urbain après des mois rythmés par la contrainte. Depuis le 9 juin 2021, le public a le loisir de découvrir ces fresques monumentales au sol sur cinq sites incontournables à Paris : pont des Invalides, pont Alexandre III, pont Marie, pont de Bercy et pont Mirabeau. L’art comme symbole de vivre ensemble, d’être libres.
Olivier Jamey, président de la CPP, confie à Nicolas Laugero Lasserre la direction artistique de cet évènement majeur du mois de juin 2021.
Au programme, Ërell, Gilbert Mazout, Jean-Marie Caddeo et Pimax. Quatre artistes qui mettent l’art à la portée de tous pour rendre la vie et la ville plus belles.
Le projet bénéficie du soutien d’HAROPA, de la Mairie de Paris et en particulier de Frédéric Hocquard, adjoint à la maire de Paris en charge du tourisme et de la vie nocturne et de Celia Blauel, en charge de la Seine et de la prospective Paris 2030, ainsi que des mairies d’arrondissement.
Ërell – Pont des Invalides – Fluctuart
Actuellement designer et artiste, Ërell expérimente au grand jour une forme d’appropriation éphémère de l’espace urbain. Son travail est issu du graffiti et plus précisément du tag. Au fil du temps et de ses études artistiques, sa signature a évolué pour devenir son écriture.
Ses motifs adhésifs — les particules — sont une schématisation du tag et, comme lui, prolifèrent et se répandent dans la rue. Leur forme est pensée pour se démultiplier afin de générer une infinité de motifs “moléculaires” et de compositions géométriques qui interagissent avec l’architecture ou le mobilier urbain.
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Jean-Marie Caddeo – Pont Marie – Le Marcounet
Jean-Marie Caddeo est un artiste polymorphe, il développe son intérêt artistique autour des nouvelles technologies, de la géométrie générative, des multiples prismes de la perception humaine ou encore des liens entre le numérique et la matière. Il crée ses œuvres de façon brute ou en superposition en utilisant vidéo, logiciels d’animation et de graphisme, photographie, peinture, encre, autant d’outils pouvant collaborer les uns avec les autres.
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Gilbert Mazout – Pont de Bercy – Le Petit Bain
Gilbert Petit, alias Gilbert Mazout, nourrit ses œuvres de son propre métissage, des langages de ses racines africaines, asiatiques et européennes. Quel que soit le support choisi, on y retrouve les aplats de couleur du pop art, le langage plastique de la bande dessinée, celui de la figuration libre et le geste street art, mais aussi, en fond comme une résurgence atavique, le culte des ancêtres et le vaudou, sous les traits de son chien notamment (héros récurrent devenu logo).
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Pimax & son collectif – Pont Alexandre III & Pont Mirabeau – Rosa Bonheur
Pimax est un artiste majeur de la scène du street art parisien, où son travail est connu et reconnu par les aficionados et les amateurs de graffitis, mais pas uniquement. Son travail aujourd’hui est présent dans des galeries internationales sélectives et Pimax est reconnu par le référencement de sa cote sur des sites de renom comme Artsper ou Artprice mais aussi par des artistes comme Cranio avec qui il collabore régulièrement.
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“Depuis déjà quelques dizaines d’années, l’art urbain s’est approprié le plus grand musée du monde : la rue. Il représente un éventail de dialogues ouverts et multiples, comme le nombre d’artistes appartenant à ce mouvement, et c’est de cette façon qu’il s’inscrit dans l’histoire de l’art.
Plus que n’importe quelle autre pratique artistique, le street art est accessible et ne nécessite pas forcément une connaissance académique afin d’être appréhendé par le spectateur. Dans la rue, lieu dans lequel les passants déambulent sans se poser de questions, le street art éveille l’intérêt de ces derniers en les amenant à s’interroger sur leur quotidien et leur environnement.
Merci aux artistes qui ont accepté de rendre leur ville plus belle et de mettre l’art à la portée de tous.”
Nicolas Laugero Lasserre
Directeur artistique, cofondateur de Fluctuart, directeur de l’ICART
[Source : communiqué de presse]
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